Géographie

Question

Pourquoi les séismes et les cyclones sont les risques naturels les plus dévastateurs et meurtriers ?

merci​

1 Réponse

  • Bonjour :

    Réponse :

    -Les risques naturels sont d'origine géologique (séismes, éruptions volcaniques) et atmosphérique (cyclones, orages, tempêtes). Le nombre de victimes des catastrophes naturelles augmente en moyenne de 6 % par an. Non seulement parce que la nature se fait plus violente, mais parce que les populations exposées sont plus nombreuses.

    -Un séisme, ou tremblement de terre, est provoqué par un brusque déplacement de matière en profondeur (foyer du séisme). À l'épicentre, point de la surface à la verticale du foyer, les destructions sont les plus importantes : éboulements, ouverture de larges fissures dans le sol, effondrements de bâtiments. Ces modifications brutales peuvent aussi provoquer des perturbations hydrographiques : des sources jaillissent, des lacs se vident.

    -Les effets indirects peuvent être encore plus meurtriers : la rupture des canalisations de gaz a provoqué de gigantesques incendies à San Francisco (aux États-Unis) en 1906, à Yokohama (au Japon) en 1923. Des régions côtières au Chili et au Japon peuvent être ravagées par les tsumanis, raz de marée formant un mur d'eau de 15 à 20 mètres de haut, dus à une éruption volcanique ou à un tremblement de terre sous-marin. Le 26 décembre 2004, à la suite d'une secousse sismique de magnitude 9 à l'ouest de Sumatra, l'un deux a ravagé l'Indonésie et frappé de nombreux autres pays autour de l'océan Indien, jusque sur les côtes de l'Afrique. Il a causé la mort de près de  300 000 personnes.

    -Il est difficile de les prévoir, mais on peut diminuer les risques humains en évitant de construire dans les régions réputées dangereuses. Des règles de construction ont été mises au point, préconisant l'usage de matériaux dotés d'une certaine élasticité : béton armé et acier. Cependant ces normes antisismiques ne sont pas adoptées partout (souvent pour des raisons économiques), d'où les récents séismes meurtriers, comme celui de Turquie en 1998.

    -Les cyclones tropicaux (appelés typhons en Asie, ouragans aux Caraïbes et willy-willy en Australie) sont des dépressions caractérisées par des vents violents et des pluies torrentielles. Ils tirent leur énergie de la chaleur accumulée par l'eau de mer à la fin de la saison chaude. Le cyclone naît sur la mer et meurt sur un continent.

    -  Une région tropicale à risques voit se développer une vingtaine de cyclones par an. Tous ne sont pas dévastateurs. Les vents violents arrachent les toits des maisons, déracinent les arbres, les pluies gonflent les rivières provoquant des inondations. Les régions les plus menacées sont les côtes et les vallées exposées aux vents réguliers comme la côte sud-est de la Réunion.

      - 1998 a été l'année des ouragans, des pluies diluviennes et des inondations provoquées par une inversion de température des eaux du Pacifique, phénomène que l'on appelle El Niño. Le cyclone Mitch en octobre 1998 a ravagé le Honduras, le Nicaragua et une partie du Salvador et du Guatemala en Amérique centrale. Extrêmement violent, il a fait 10 000 morts ; un million de personnes ont été déplacées et 70 % de la production agricole a été détruite.

    -  Dans les pays industriels, comme les États-Unis, le Japon ou la France (les DOM-ROM), on peut construire des immeubles capables de résister au vent, avertir les populations et, au besoin, les évacuer.

    -  La situation des pays pauvres est différente : les constructions sont légères, les moyens de surveillance et de communication peu développés et les secours manquent d'équipements.

    Voilà pour ta question .

    Au Revoir.

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