Bonjour vous pouvez répondre à cette question svp merci. Rédiger 2 paragraphes dans lesquels vous répondez aux questions suivants: 1. Montrer que la bataille es

Réponse :

bonjour,

Explications :

1. La bataille est montrée de façon réaliste par différents procédés . En effet, à la lecture de cet extrait, le bruit est présent tout au long de ce récit, ce qui le rend vivant, authentique et le lecteur a l'impression d'être présent :

- "bruit qui faisait mal aux oreilles" (ligne 3), "criaient (l. 6,10), " cria"( l. 15), " cri sec" (l. 25), ' soufflement" (l.34), "coups de canon" (l.35) ainsi que la répétition de "galop".

Le réalisme des scènes est très bien rendu  par des descriptions notamment dans les lignes 20 à 23 et par la répétition de certains mots qui appartiennent au champ lexical de la mort :

- "horreur" (l. 9), "cadavres" (l.4/5), "horrible" (l.27), "sanglant" (l.27), "débattait" (l.28), "entrailles" (l. 28), "sang" (l. 29), et "boue" (l. 29).

Le" rouge" revient également souvent : symbole du sang et du feu.

Le dialogue entre le Maréchal Ney et Fabrice rend aussi ce récit réaliste.

2.  Dès le début du texte, Stendhal  nous annonce " notre héros était fort peu héros en ce moment" (l. 1). Il n'a pas peur (l.2) mais est surtout étonné par tout ce bruit "scandalisé par tout ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles". "notre héros, fort humain" : il est touché, ému par ces corps qu'il voit et qu'il se rend compte qu'ils sont blessés certes mais  encore vivants. ( l. 7 : "frisson d'horreur quand il voit que les cadavres vivaient encore"). Au lieu d'aider, il fait juste attention à ce que son cheval ne marche pas sur les soldats à terre.

Fabrice n'agit pas comme un héros devrait  le faire, il contemple, il regarde  le spectacle de cette bataille et est en admiration devant le Maréchal Ney "admiration enfantine" (l. 18) ce qui s'oppose au contexte dans lequel il se trouve.

L.30 : il se croit militaire parce qu'il a vu le feu mais en même temps,"il n'y comprenait rien"(l.36)