Vous imaginerez une fable en prose dans laquelle un animal fort et puissant pris dans un piège demande de l'aide a un animal plus faible qui se trouve par hasar

Tel est pris qui croyais prendre

Un renard affamé

par la disette de l'hiver

s'était trop rapproché

D'un poulailler trop bien gardé

Par Médor,certes mais des pièges aussi

C'est ainsi que "clac!"

Le piège dissimulé sous la neige

Se referma sur sa patte

Il souffrait le martyre depuis des heures

Quand un rat vint à passer

Le goupil lui quémanda de l'aide

Mais le rat bien trop méfiant

Préféra son chemin passer en détournant la tête

Passa ensuite une souris, qui écouta le renard avec attention

Mais lui répondit ensuite qu'après qu'il ait croqué ses frères et sœurs

Plus aucune confiance elle ne pourrait donner à sa destination

Le renard commençait à se rappeler ses méfaits

Et se dit qu'ils avaient tous bien raison

Et il se résignait à une mort prochaine

Car sans aide, il serait à la merci de l'homme

Passa alors un lapin, juste avant le lever du jour

Et renard de sa voix la plus convaincante

Le pria de lui apporter secours

Le lapin, craintif par nature, tremblait à la proximité du renard

Et s'interrogeait déjà de savoir quelle garantie

Il aurait que le renard ne le croquerait pas

Le renard lui jura ses grands dieux

qu'il ne le toucherait pas

Le lapin tira alors le détendeur, tant et si bien que la patte se libéra

Par instinct Renard se saisit de sa proie

Mais de suite se ravisa en lui disant

"Ne fais jamais confiance à un renard

Mais je te laisserai cette fois car tu m'as sauvé la vie"

"Et j'épargnerai la tienne mais file maintenant

Avant qu'il ne soit trop tard"

Car Renard on naît, Renard on restera.